Contact

27/02/2023 Gérald Mercey

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Joué

Contact (Nintendo DS)

Développeur : Grasshopper Manufacture

Éditeur : Marvelous (J) / ATLUS (USA) / Rising Star Games (E)

Dates de sortie :

Japon : 30 mars 2006
US : 19 octobre 2006
Europe : 2 février 2007

Contact est le genre de jeu qui a subi un destin funeste. Promis à un avenir radieux grâce à son originalité sans bornes, il est sorti à une époque où au Japon tout le monde (et je dis bien TOUT LE MONDE) voulait jouer à Mother 3 – pourtant sur GBA. Et donc, quasiment personne n’a acheté Contact sur l’archipel nippon. Un camouflet pour la société du fameux (fumeux ?) Suda 51, développeur totalement barré mais éminemment reconnu pour son audace.

Contact est pourtant un excellent jeu, et un très bon A-RPG. Il met en scène un scientifique qui doit sauver le monde avec son vaisseau spatial. Manque de bol, il s’écrase sur une planète et va demander à un jeune garçon de l’aider à trouver les artefacts qui lui manquent pour redécoller. Mais la narration ne s’arrête pas là, puisque le joueur lui-même est interpelé directement (et paf, le quatrième mur) par le professeur… qui est décidément très malin. Trop, peut-être.

Le jeu sépare en permanence l’écran du haut qui représente le professeur (dans un design proche de Mother, justement), et celui du bas, bien plus beau, qui met en scène le jeune Terry. Le joueur, lui, utilisera les informations données sur l’écran du haut pour guider le protagoniste d’en-dessous. Malin, et très original.

Verdict : 16/20

A-RPG sans vraiment de défauts, son seul problème réside dans la lenteur et l’inutilité chronique des combats. Loin d’être le point fort du titre, ceux-ci empêchent même le joueur de se délecter de l’ambiance et du scénario. Néanmoins, le système d’évolution du personnage est excellent, les musiques sont de qualité, les graphismes suivent – entre hommage aux anciens ordinateurs et visuels modernes -, et tout cela rattrape largement le problème des affrontements. Même s’il s’est très mal vendu au Japon (26000 copies seulement), il est à noter que Contact a tout de même réussi à arriver en France… où il s’est également très mal vendu. Décidément, quand ça veut pas, ça veut pas.

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